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Sécurité au travail : décrochez votre passeport !

Depuis le 1er octobre, l’AMD, Association maintenance durable, propose un passeport sécurité, une formation en e-learning. Obligatoire à partir du 1er janvier 2018 pour les salariés des entreprises sous-traitantes, mais aussi les travailleurs indépendants qui interviennent sur les sites métallurgiques de KNS, la SLN et Vale-NC, le dispositif peut être étendu cependant à tous les secteurs d’activité, dont le BTP. Mode d’emploi.

Renforcer la sécurité au travail, réduire les accidents, les maladies professionnelles, et par répercussion, les coûts de prise en charge pour la Cafat, respecter les réglementations demeurent des enjeux majeurs. À travers le passeport sécurité, l’AMD poursuit sa philosophie : coller aux besoins de ses entreprises adhérentes en leur apportant de la valeur ajoutée. « Sa mise en place est liée à la vocation de l’AMD avec la structuration de la filière maintenance. Nous travaillons sur quatre axes : l’offre et la demande, les ressources humaines pour la montée en compétence des entreprises, l’innovation et la technologie et enfin, la qualité-sécurité-environnement. Notre raisonnement est avant tout collaboratif avec nos clients ainsi qu’avec les institutions. Le passeport, géré par notre association, est un exemple concret qui s’inscrit tout à fait dans notre philosophie », explique Sylvie d’Ussel, manager de l’AMD.

Aux côtés de Sylvie d’Ussel, manager de l’AMD, Elohik Sipa, son adjoint, est chargé de la gestion du site www.passeportsecurite.nc

Des protocoles communs

La formation a fait l’objet au préalable d’une analyse avec un constat récurrent : les protocoles d’autorisation d’accès aux différents sites ont finalement beaucoup d’éléments communs. « Les trois industriels, Enercal et la Fédération des industries ont donc été réunis autour de la table et nous avons travaillé sur tous les points qui pouvaient être mutualisés. Une fois le projet monté, nous l’avons soumis à la Direction du travail et de l’emploi, au gouvernement ainsi qu’à la Cafat qui l’ont acté », précise-t-elle. Le passeport sécurité est opérationnel depuis le 1er octobre avec à la clé un certificat nominatif, numéroté et il devra être joint à la demande de badge. Il fait office de reconnaissance commune aux trois industries métallurgiques.

Un outil simple et flexible

Concrètement, il incombe à l’employeur d’effectuer la démarche. Ainsi, il se connecte sur www.passeportsecurite.nc et crée son compte, puis enregistre tous ses salariés. Ces derniers, à leur tour, suivent la même opération et accèdent à la formation. Cinq modules avec QCM sont proposés et tous doivent être validés pour décrocher le passeport, valable un an. Flexible, d’une durée de 2h30 maximum, avec un coût de 2 500 F par personne pris en charge par l’employeur, il ne contient aucune question piège et le salarié peut se faire accompagner. La formation est conçue avec des pastilles vidéo et des quizz pour rendre l’ensemble plus vivant et mieux attirer l’attention sur les différents points liés à la sécurité. « Le passeport sera obligatoire sur les trois sites progressivement à partir du 1er janvier et peut-être étendu aux autres secteurs d’activité, tels que le BTP. D’autant plus que le site internet est évolutif avec, bien sûr, des modules complémentaires adaptés à chaque secteur et déterminés toujours selon un mode collaboratif », conclut-elle.

Le passeport sécurité en bref

  • La formation s’adresse à tous les travailleurs qui interviennent sur les sites de KNS, de la SLN et de Vale-NC (salariés, employeurs, travailleurs indépendants).
  • Cinq modules en e-learning, validés au fur et à mesure.
  • Obligatoire à partir du 1er janvier 2018
  • Un certificat, valable un an, 2 500 F par candidat.
  • La plate-forme web, passeportsecurite.nc a été financée par les trois industriels, le gouvernement, la Cafat et l’AMD et développée par le groupement Capse-NC-Skazy.

Marie Jeanne Stevaux

Photo : Patrick Chalas



www.amd.nc