ACTUS ADHÉRENTS

À 64 ans, Daniel Arnaud, le gérant, fait partie de ceux qui ont le sens de l’initiative et de l’aventure entrepreneuriale. Arrivé en Nouvelle-Calédonie en 1998, ce plombier de métier durant de nombreuses années à la tête d’une entreprise de construction de villas haut de gamme en métropole, n’a pas hésité à réitérer l’expérience en créant la Sogep. « Au départ, nous étions quatre, dont mon fils d’ailleurs, et nous intervenions en groupement d’entreprises plutôt dans le Nord, sur la côte Est, ainsi qu’aux îles », indique-t-il. De fil en aiguille, l’entreprise de plomberie s’est faite connaître aussi en province Sud, d’abord auprès des agences immobilières, puis très rapidement des constructeurs, maîtres d’œuvre en cabinets d’architecte et bailleurs sociaux, Sic, Sem Agglo et FSH. L’entreprise s’est aussi structurée au niveau de la gestion comptable, du secrétariat, des salariés et du suivi des chantiers. « Nous soumissionnons à des appels d’offre dans le logement social, bien sûr, mais aussi à des promotions privées. Nous sommes consultés régulièrement et au niveau du suivi des chantiers, tout se passe bien. » Sur les chantiers, la Sogep est présente du début à la fin, quasiment dès le démarrage du gros œuvre, « jusqu’au dernier coup de pinceau ».

Emploi local et formation des jeunes

Au plus fort de son activité, la société comptait 27 personnes au total. Cependant, avec la crise du bâtiment et avant la défiscalisation locale, la voilure a dû être réduite, car « moins de travail et moins de trésorerie ».  Aujourd’hui, neuf salariés, tous originaires de Nouvelle-Calédonie dont de Maré, Ouvéa et la côte Est travaillent dans l’entreprise. « Nous avons toujours ciblé nos recrutements sur l’emploi local. Notre personnel est qualifié : les plombiers ou tuyauteurs sont titulaires d’un CAP, avec beaucoup d’expérience. La devise à la Sogep, c’est aussi de maintenir le bon relationnel. » Quant à la formation des jeunes, Daniel Arnaud s’est toujours impliqué et sa société est bien connue du CFA de la Chambre de métiers et de l’artisanat. « Actuellement, nous suivons et formons trois apprentis du CFA Lucien-Mainguet. Nous en avons eu jusqu’à sept la même année », précise le gérant.

La Fédération, un appui concret

Enfin, s’il a choisi d’adhérer à la Fédération FCBTP il y a quelques années déjà, c’est non seulement pour être au courant des réglementations et de l’actualité, mais aussi pour obtenir des réponses sur des thématiques liées à la vie d’une entreprise. « C’est vrai qu’en tant qu’homme de terrain, qui est passé des chantiers à la gestion de la société, j’ai besoin d’être parfois accompagné. Les accompagnements proposés par la Fédération sont d’ailleurs très intéressantes », conclut-il.