ACTUS ADHÉRENTS

Routes, ports, aéroports, mais aussi ouvrages d’art tels que des ponts associés à des projets d’aménagement, Infratech propose son expertise et a su se forger une solide réputation dans les infrastructures et l’aménagement du territoire. « Nous avons des missions plus ou moins complètes de maîtrise d’œuvre qui incluent la conception, la passation de marchés avec les entreprises pour le compte des maîtres d’ouvrage, ainsi que le suivi de l’exécution des travaux jusqu’à la réception par le client », explique Pierre Leduc, ingénieur en génie civil, spécialisé en aménagement du territoire, qui a créé l’entreprise en 2005.

Parmi les dernières réalisations figurent l’échangeur des Érudits, à Dumbéa-sur-Mer, près du Médipôle, ou encore ceux d’Apogoti et de la ZAC Panda, pour le compte de la Sécal, avec une conception et un suivi des projets de A à Z. Actuellement, la société est mobilisée sur le projet Néobus avec la réalisation de deux ouvrages d’art. Et malgré la baisse générale de la commande publique ainsi que de l’activité minière, Infratech parvient à maintenir le cap.

L’expertise de la commande publique
Aujourd’hui, le gérant s’est entouré d’un ingénieur senior, d’un projeteur et d’une secrétaire pour la partie administrative. « Les effectifs ont dû être passablement réduits ces dernières années, conjoncture oblige, mais comparé à d’autres entreprises, nous tirons notre épingle du jeu », souligne-t-il. Si le bureau d’études répond principalement aux marchés publics, il ne se vise pas seulement les gros projets, mais travaille aussi pour le compte des communes, un peu partout sur le territoire, dans le cadre du désenclavement des tribus. Enfin, Infratech intervient aussi dans le cadre de marchés privés tels que la future ferme éolienne à Yaté.

Depuis mars, la société est affiliée à la Fédération calédonienne du BTP, « presque par hasard ». En effet, c’est lors d’échanges sur un chantier avec l’un des représentants de Jean Lefebvre Pacifique qu’Infratech s’est décidé. « Je me suis rendu compte que nous ne connaissions pas la FCBTP ni ses missions. Pour les questions techniques, j’avais plus tendance à me rapprocher directement de la Fédération française. Et pourtant, en tant que représentant des maîtres d’ouvrages publics comprenant toute la partie coordination des travaux, nous sommes bel et bien un acteur du BTP à part entière. Néanmoins, comme beaucoup d’entrepreneurs, nous nous sentons parfois isolés avec un manque de vision globale du secteur et n’avons pas ce réflexe, finalement logique, de rejoindre la Fédération », confie-t-il.

Adhérer à la FCBTP pour rompre l’isolement
Rejoindre une plate-forme d’échange, adopter une démarche participative, suivre l’information réglementaire locale, partager et soulever des problématiques communes, bénéficier d’un appui technique ou encore juridique, telles sont les attentes de Pierre Leduc. « Autre point intéressant pour nous, les appels d’offres travaux qui nous parviennent par le biais de la FCBTP sont déjà triés, ce qui est pratique. Un petit bémol cependant, nous aimerions aussi accéder aux appels d’offres maîtrise d’œuvre, mais peut-être sont-ils beaucoup moins nombreux à cette période de l’année », conclut-il.